F. Petruccelli della Gattina, Histoire diplomatique des conclaves Troisième volume (Paris 1865), pp. 229-230:
Voici l’état actuel des
choses: Chigi paraît uni aux Espagnols. L’escadron
pousse Rospigliosi sinon à agir contre Chigi, du moins à ne pas s’unir avec lui. L’escadron s’alarme de voir
son nombre diminuer et ses membres se désunir, ce que
je ne crois précisément, parce que Azzolini me dit,
qu’ils sont amis, mais non pas unis: lequel Azzolini, se
disant peu satisfait des Français, est homme à ne pas se
soumettre à quoi que ce soit. Barbarino, selon son habitude, ne se déclare point; car la négociation du mariage n'avance guère, et ilveut attirer Rospigliosi à sa
faction pour la conclure définitivement ou la rompre,
si Rospigliosi ne s’allie pas à lui. Ce mariage cepen
dant rencontre des difficultés pour la dot. On tache de
soustraire à Chigi ses créatures ; il s’est rattaché Savelli et Franzoni, et rattrapera Caraccioli', mécontent de n'avoir reçu aucune provision. On doute de Litta;
moi, non. Pour décrier Chigi, on le donne comme Espagnol; et pour désorganiser son parti, on dit qu’il ne
veut que d‘Elci. Chigi marche violemment et parle sans réticences de ceux qu’il n’estime point. L’Espagne
me confle son secret.
© 2009 John Paul Adams, CSUN
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