Louis XIV, Lettre du Roy escrite à son Ambassadeur à Rome, le 4. Octobre 1644 (Paris 1649), p. 7:
Monseigneur,
Le des-obeissance que Vostre Eminence a rendu aux commandemens du roy mon Maistre, a donné tant de sujet à sa Majesté de ne vous en plus honnorer a l' advenir, qu' elle m'a ordonné de vous demander de sa part le brevet qu' elle vous avoit cy-devant accordé de Protecteur des ses affaires en Cour de Rome et de faire sçavoir à V. E. que saditte Majesté n' entend plus que ses armes paroissent en aucun endroit de vostre maison puisqu' elle ne la veut plus proteger, sans mon extreme indisposition, qui ne me permets point de me lever du lict, je serios alle de vive voix moy mesme faire ce discours à V. E. à ce defaut: j'ay recours à cet écrit signé de ma main auquel je vous supplie de prendre toute creance, comme aussi à Monsieur du Noyset, et à mon fils le Marquis, et de bailler au sieur Mathieu Secretaire de mon Ambassade, qui vous rendra celle-cy de ma part, ledit brevet de protection,
et je resteray comme je dois!
Monseigneur, le tres humble et obejssant Serviteur.
De Rome ce 26. Octobre 1644.
Ho sempre con tutto l' animo desiderato d' incontrare il servitio di sua Maesta in ogni affare che mi si e presentato, estimo ancora non solo d' haver sodisfatto alle mie obligationi in questa occurrenza. Poiche noperato che quello che richiedeva il servitio di dio bene detto, et de sua Maesta medesima come l' haverebbe multo la sua Maesta chiaramente conosciuto si m' havesse fato la gratia d' aspetare la giustificatione del sequito, come l' en havevo similmente supplicato, ma mentre sia maesta ha deliberato prima che sia arrivata la spora detta giustificatione, obediro con la devuta obedienza a cio che la maesta sua mi commanda, Rimettendomi a quello che il signor Vincenzo Martinozzi havera significato à vostra eccellenza à la quale bacio le mani
Le dessus,
De casi il 25 Octob. 1644.
Servitore suo il Card. Antonio Barberino.
A Illustrissimo, et Eccellentessimo Signore il Signore Ambassatore de sua Mesta Christianissima.
It appears, from the dates of the two letters, that the response was sent the day before the demand.
Barberini's letter is also quoted by Girolamo Brusoni, Delle historie memorabili. Le guerre d' Italia dall' anno 1635 fino al 1655 (Venezia: Il Turrini, 1656), p. 302.
©2014 John Paul Adams, CSUN
john.p.adams@csun.edu