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F. Petruccelli della Gattina, Histoire diplomatique des conclaves Volume II (Paris: 1864), p. 470, n.:

 

Cardinal Monte to the Grand Duke of Tuscany

(May 15, 1605, evening)

L’entrée de San Marcello a fait croire un instant qu’on allait essayer l‘adoration de San Clemente; il fut exclu. Tosco ne rencontre point une opposition vigoureuse. Mais n'ayant pas réussi jusqu’ici, il ne réussira plus: un mystère puissant l'entoure. Aldobrandino ne paralt pas l'agréer, et il s’èvanouira. On va lentement. Sauli espère dans le temps et dans la division. On commença hier soir de nouveau le manége pour Tosco. qui se changea vite en celui de San Clemente. La ligue s’en effraya. Espagnols et Français y coopérèrent tous, depuis Sourdis. On rassemble vingt-trois votes, et tous se réunirent chez Acquaviva malade. En même temps. Aldobrandino rassemblait les siens, peu, nombreux d’abord chez lui, très·nombreux chez Delfino, malade n L au lit. On envoya Pio et San Cesareo pour plaisanter un peu, dit celui-ci, et ils s’introduisirent chez Acquaviva. Les coalisés se parlèrent alors à l’oreille.

Puis Visconti entrant dit:
« Seigneur cardinali Montalto, c’est à vous maintenant de prendre votre belle parole.
— Prenez-la vous-même, monseigneur, répond Montalto; je vous constitue mon procureur irrévocable.
— C’est bien, réplique Visconti; Montalto et les siens se déclarent chefs de l' exclusion de San Clemente, et puis Santa Cecilia, Sforza, Farnese, Santi Quattro, Conti, Bevilacqua, Peretti, d’Este...
—Je regrette de ne pas avoir dix votes! s’écrie, en interrompant, ce cardinal.
—Enfin, moi! Visconti, continue celui-ci; maintenant comptez combien nous sommes, Pio et San Cesareo témoins, et que l’on elise San Clemente.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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